La mission au Bénin devait avoir lieu en avril et en mai 2020. Toutefois, la situation de la Covid a tout arrêté et cette mission devenait plus qu’incertaine. Finalement, Mathieu a pu quitter le Québec et se rendre au Bénin au début du mois de juin. C’est un masque au visage en permanence et dans un aéroport et un avion déserts que s’est tenu ce voyage. Puis, avant d’avoir l’autorisation d’entrer en sol béninois, il a fallu payer les tests de dépistage et sérologique. Une fois toutes ces étapes et procédures terminées, le travail a pu commencer.
Un des objectifs principal de cette mission était de veiller à certaines procédures administratives nécessaires afin de faire évoluer normalement Tsorea. À un certain moment, nous avons cru ne pas avoir suffisamment de temps pour recevoir tous les documents essentiels au dossier. Enfin, au dernier moment, le dossier fut complet!
Une autre partie importante de cette mission fut l’accueil de deux volontaires venues de France. En plus de visites auprès de bénéficiaires et d’endroits culturellement incontournables au Bénin, le plus gros du travail consistait en la confection et distribution de serviettes hygiéniques lavables auprès des jeunes femmes démunies. Plus d’une centaines de serviettes furent cousues et 90 jeunes femmes ont pu en bénéficier.
Pendant cette période, Sylvie s’est aussi jointe à la mission avec leur plus jeune enfant, Victorine. Il ne fut pas facile d’organiser la garde des cinq autres enfants qui restaient au Québec. Mais enfin, deux généreuses familles d’Ecclésia se sont portées volontaire pour veiller sur eux pendant la dizaine de journées que Sylvie était absente du Québec. Infiniment merci aux familles Schatte et Leroux!
En bref, malgré qu’elle a failli ne pas avoir lieu, cette mission 2020 a permis de faire avancer des dossiers administratifs importants, de faire le suivis auprès des bénéficiaires, de faire des sensibilisations sur la Covid-19 et distribuer des masques lavables, d’organiser la récolte du maïs et de l’arachide, d’accueillir les volontaires venues de France et faire évoluer le projet des serviettes hygiéniques lavables ainsi que créer quelques nouveaux contacts avec d’autres organisations qui pourraient devenir des partenaires de travail sur le terrain, puis, comme la cerise sur le gâteau, fût de repeindre entièrement la paillote afin de la protéger contre les intempéries. En conclusion, les objectifs fixés pour cette mission furent atteints et dans l’ensemble il s’agit d’un succès.
Merci à tous ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin à cette réussite!